Un bilan ovin en 2024 marqué par le recul des abattages
Le manque d’offre et des importations de viande ovine ont tiré les prix à la production vers des niveaux historiquement hauts en 2024, conclut une note de conjoncture de FranceAgriMer.
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À l’exception de mars, la courbe des abattages d’agneaux de 2024 est toujours restée en retrait de celle de 2023, selon le bilan de conjoncture publié le 18 mars 2025, par FranceAgriMer. Au total sur l’année, les abattages d’agneaux ont reculé de 5,4 %, tandis que la baisse a été encore plus prononcée dans les réformes (–10,4 %).
Les importations estimées de viande ovine sont elles aussi en baisse. Elles ont été inférieures de 1,7 % à celles de 2023, marquées par la baisse depuis l’Irlande (–11,1 %) et le Royaume-Uni (–6,4 %).
Le constat est le même en vif. Les importations d’agneaux ont chuté de 15,5 % sur 12 mois, avec l’arrêt des envois depuis les Pays-Bas (–75,1 %, –8 750 têtes), touchés par la FCO-3 depuis septembre 2023. Les arrivées d’agneaux ont toutefois augmenté depuis l’Espagne (+20,7 %). Les flux de ce pays sont majoritairement orientés vers le marché marocain, captant 51 % de leurs exportations en 2024, observe FranceAgriMer.
Les exportations d’agneaux vif affichent, quant à elles, une légère baisse de 1 %. Les deux principales destinations restent l’Espagne et l’Italie avec respectivement 76,4 % des volumes et 17,4 % des volumes.
Offre limitée
Tirés par le manque de marchandise, les prix sont restés sur des niveaux historiquement élevés en 2024, dépassant le seuil de 10 €/kg de carcasse. L’offre modeste a aussi été accentuée par les mortalités liées à la FCO, « ce qui a favorisé une hausse prononcée de la cotation de l’agneau », indique FranceAgriMer.
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